Besame mucho Como si fuera esta noche la ultima vez

Publié le par FRANCIS LAVEAUX

 

QU'EST LE PEUPLE? RIEN

QUE VEUT LE PEUPLE? TOUT

 

En fait le peuple ne veut pas grand chose. Vivre simplement. Aller au magasin le samedi, et ne pas devoir payer trop. Élever les enfants sans trop de problèmes. Avoir une retraite pas trop dégueulasse et pouvoir se payer quelques extras de temps en temps. Manger des pommes qui ont encore du goût, offrir  des roses qui sentent quelque chose et qui donnent un parfum de roses. Comme disait l'autre 'Mais où sont les neiges d'antan"
Mais le capitalisme est devenu fou et marche sur la tête(c'est pas moi qui le dit c'est un grand patron). Alors que faire? Se résigner et tout doucement aller vers la déglingue et l'autodestruction. Renoncer à tout sous le prétexte qu'ailleurs il y aura toujours un plus malheureux que soi. OU bien se révolter et détruire tout, pratiquer la politique du pire et « après nous le déluge » pour autant qu'il puisse encore y avoir un déluge! La posture du révolté n'est que l'inverse exact du dominateur et ne reproduira dans le futur que le même système nauséabond. Comme nous le disions dans un précédent billet le dominateur n'a d'égal que le révolté, même quand il s'appelle révolutionnaire. Les peuples des ex et actuels pays et régimes soi-disant socialistes ont payé assez cher ces dérèglements de l'esprit qui ne faisaient que reproduire des dictatures pures et simples au bénéfice de dictateurs « brut de fonderie »
Une question cependant à propos du despotisme éclairé. Cela nous ramène trois siècles en arrière. La théorie du despotisme éclairé a du sens et nous avons tous pu connaître des despotes éclairés. Despotes par nature, pourrait-on dire mais éclairé c'est-à-dire travaillant pour le bien de l'ensemble, ayant une éthique personnelle très forte (où est l'éthique chez beaucoup?), ils n'ont pas toujours été compris. Le problème c'est qu'ils ont préparé des despotismes tout court, des vrais, des purs de dur qui ne disposent d'aucune éthique. C'est sans doute à ce propos que l'historien Henri de Turenne a pu dire « L'histoire ne se répète pas, elle bégaye ». C'est pour cette raison que la réflexion sur la démocratie est centrale et se doit d'associer les principaux intéressés. L'ordre n'entraîne que le désordre et inversement. Il n'y a pas non plus d'ordre juste mais seulement des systèmes dynamiques prenant en compte les besoins des personnes, les vraies gens comme on dit maintenant)
(hum, à suivre)


A l'heure où j'écris ces réflexions j'entends Cesaria Evora chanter
« Besame mucho
Como si fuera esta noche la ultima vez »

et je trouve cela pertinent...

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